
La remédiation cognitive est un ensemble d’exercices et de stratégies qui visent à améliorer les capacités mentales comme l’attention, la mémoire, le raisonnement ou l’organisation.
Elle s’adresse aux personnes qui rencontrent des difficultés cognitives (liées au développement, à un trouble psychique, à une maladie neurologique, etc.) et qui souhaitent mieux fonctionner au quotidien.

🧠 1. La remédiation restauratrice : « entraîner le cerveau »
Cette méthode cherche à réactiver ou renforcer les capacités du cerveau qui sont affaiblies.
La personne fait des exercices ciblés, souvent sur ordinateur ou papier, pour travailler directement les fonctions touchées (comme la mémoire, l’attention, la concentration…).
Cette méthode est utile quand la personne peut encore progresser grâce à l’entraînement, comme chez les enfants, les adolescents, ou certaines personnes après un accident ou une maladie.
Le but est d’améliorer petit à petit les capacités cognitives, un peu comme on fait de la rééducation pour un muscle.

🧩 2. La remédiation compensatoire : « trouver des solutions au quotidien »
Cette méthode ne cherche pas à « réparer » la fonction abîmée, mais à trouver des stratégies pratiques pour vivre avec les difficultés.
n apprend à utiliser des astuces ou outils pour contourner les problèmes : organiser ses journées, utiliser un agenda, faire des listes, demander de l’aide quand c’est nécessaire.
Exemple : si une personne oublie souvent des rendez-vous, on peut lui apprendre à regarder chaque matin son agenda ou à utiliser des rappels sur son téléphone.
🔹 Pour qui ?
Cette approche est adaptée à toutes les personnes.
🔹 But :
Permettre à la personne de garder son autonomie et de mieux gérer son quotidien.
🧠 Et la métacognition dans tout ça ?

La métacognition, c’est la capacité à réfléchir sur ses propres pensées, à prendre conscience de ce que l’on comprend bien ou non, et à savoir comment on apprend le mieux.
💬 En d’autres mots : C’est « penser à sa façon de penser ».
La métacognition joue un rôle essentiel, car elle aide la personne à :
- Mieux comprendre ses difficultés (par exemple : “je perds le fil quand il y a trop d’informations à la fois”).
- Choisir des stratégies adaptées pour s’améliorer ou compenser.
- Évaluer ses progrès (“ça, je le fais mieux qu’avant !”).
C’est ce qu’on va venir travailler ! Exemple : si une personne a du mal à se concentrer longtemps, on va chercher à repérer quand est-ce qu’elle décroche, et à utiliser une astuce pour revenir dans la tâche (comme faire une pause, ou relire la consigne).
👉 La personne apprend ainsi son fonctionnement et anticipe pour l’avenir ce qu’elle doit faire ou modifier.